Schizophrénie face aux inégalités: Comment la psychologie peut contribuer à la fois à l'amplification et à la réduction des inégalités scolaires?
Editeur(s) scientifique(s)
Dumoulin, CatherineGremion, Lise
Texeira, Marta
Tardif, Suzie
Fahrni, Laurent
Type de référence
Date
2018Langue de la référence
FrançaisEntité(s) de recherche
Université du Québec à ChicoutimiRésumé
Du point de vue de la psychologie appliquée à l’éducation, comprendre les inégalités scolaires implique, dans un premier temps, d’examiner comment les catégorisations psychologiques et psychiatriques contribuent à leur développement. Par la création des tests d’intelligence, les disciplines de la psychologie, de la psychopathologie et de la psychiatrie vont être mobilisées dans l’établissement des catégories d’élèves non-scolarisables, puis dans le développement de diagnostics tels que ceux de troubles des apprentissages (TA). Notamment, poser un diagnostic de TA suppose une performance de l’enfant inférieure à ce qui est attendu selon son QI, lequel doit se situer dans la norme, ce qui pose de nombreux problèmes (Dombrowksy & Gischlar, 2014). Ces diagnostics deviennent souvent la porte d’entrée aux mesures d’aide en milieu scolaire, quoique des approches non catégorielles fondées davantage sur les besoins de l’élève font désormais leur entrée dans l’organisation des services aux élèves en difficulté (FSE, 2018). Pour discuter de manière critique et concrète de la contribution de ces catégorisations au développement des inégalités, nous proposons de partir de deux histoires d’élèves qui illustrent les dilemmes posés par la mesure et la catégorisation. Une réflexion sur les apports de l’évaluation en soutien à un enseignement et une intervention de qualité auprès de l’élève sera ensuite proposée.
Titre de l’ouvrage principal
Les inégalités scolairesMaison d’édition
Presses de l'Université LavalVille d’édition
QuébecPays d'édition
CanadaPagination
1-2URL permanente ORFEE
http://hdl.handle.net/20.500.12162/4073- Tout ORFEE
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