Was können wir von der Inklusion in der Schule für andere Lebensbereiche lernen?

Abstract

Extrait: L’inclusion doit résoudre une équation difficile : il s’agit de supprimer nombre de barrières structurelles à l’inclusion (réalisées souvent dans le cadre de la sélection scolaire et de la différenciation structurelle), d’accepter que la population scolaire (et la population tout court) est par essence hétérogène (diverse), en poursuivant l’idéal de l’inclusion, une école pour tous, tout en évitant l’écueil du mythe d’une même école pour tous. Lorsque la différence, définie comme caractéristique individuelle, met en péril l’homogénéité du groupe classe, l’institution crée des structures séparées qui finissent par s’autoalimenter. Cependant, avec l’inclusion, on court le risque d’une dérive symétrique : si l’hétérogénéité des structures n’est pas à même de répondre au défi de la diversité, l’idée qu’une homogénéisation de l’école (une même école pour tous) serait à même de répondre de manière adéquate à la réalité enfin acceptée de la diversité est tout aussi illusoire. L’abandon de la différenciation structurelle n’aboutit pas à une « simplification » de l’organisation scolaire, mais à sa complexification : collaboration, liens avec la communauté, horaires adaptés, décloisonnements, développement de projets individualisés, … ainsi, la solution d’une pensée globale (la vision inclusive) dépassant largement le cadre scolaire ne peut se faire par une solution globale, mais par des initiatives locales insérées dans le contexte et la communauté concernées.