De l’improvisation théâtrale à la didactique du français. Improviser, explorer, apprendre
Type de référence
Date
2018Langue de la référence
FrançaisEntité(s) de recherche
Résumé
Pourquoi l’improvisation dans la classe de français ?
Primo, pour profiter du pouvoir et de la liberté du jeu que ce mode d’expression dramatique autorise. L’improvisation décoince la pratique du théâtre scolaire qui comme le dit Chervel s’inscrit « dans une longue tradition d’altération, de dénaturation et de normalisation » au nom de principes de moralité et de bienséance (2006, 479-480). De l’exercice de récitation, de l’usage livresque, on passe à l’action, au jeu. Du coup, tout est permis ou presque : l’improvisation développe la spontanéité, entendue ici comme une réponse adaptée à une situation nouvelle ou comme un réponse originale à une situation ancienne (Moreno, 1965). Ces situations de jeu instituent un rapport non paralysant à l’erreur linguistique et offrent la possibilité à l’élève de s’exprimer dans diverses variétés de la langue parlée. L’improvisation fournit un espace où « chacun a le droit de parler tout en ayant la responsabilité d’écouter les suggestions des autres et de se mettre au service de ce qui apparait comme la meilleure idée » (Cadieux, 2009, p. 16). L’élève y développe le sens de la répartie ; ce septième sens est toujours utile pour survivre à la famille, au travail, à l’amour et à la société.
Titre du périodique
Educateur (L')Maison d’édition
SER (Syndicat des enseignants romands)Pays d'édition
Suissep-ISSN
0013-113XVolume / tome
3Pagination
16-17Public(s) cible(s)
professionels du domaineEtudiants
Grand-public
URL permanente ORFEE
http://hdl.handle.net/20.500.12162/3462Document(s) associé(s) à la référence
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