Les collectifs d’apprentissage de la lecture au cycle 1 : quelles particularités ?
Auteur, co-auteurs
Type de référence
Date
2018-06-27Langue de la référence
FrançaisEntité(s) de recherche
Résumé
La forme scolaire, caractérisée par la relation sociale pédagogique entre un maître et un écolier, est enracinée dans l’obéissance à des règles autrement dit « les disciplines ». Cette relation s’accomplit dans le temps et l’espace clos soigneusement organisé cadrant les mouvements (Vincent, Lahire & Thin, 1994). La forme scolaire induit les pratiques magistrales collectives. Schneuwly et Thévenaz-Christen (2006, pp. 41-42) soulignent que la séance est une des caractéristiques de la forme scolaire par opposition à la forme préscolaire. Ils convoquent la théorie de la transposition didactique de Chevallard (1985/1991) selon laquelle la forme scolaire présente les caractéristiques suivantes (on transpose cette théorie à l’objet lecture) : des mises en scène de la lecture recontextualisée en classe, qui se succèdent dans le temps, construites de proche en proche, pour assurer la continuité nécessaire à son appropriation ; une programmation de l’apprentissage de la lecture selon la logique de l’écrit et les capacités des élèves ; des modalités de travail longues et en continu qui impliquent de fixer et de garder constante l’attention lors des séances de lecture ; une forme de discours comme moyen privilégié pour questionner, commenter, expliquer, répondre au sujet de l’écrit.
Nous proposons d’ouvrir le débat de la forme scolaire et de transposition didactique aux degrés 1-4 HarmoS, à l’appui de données empiriques, à savoir des vidéos de plusieurs collectifs d’enseignement-apprentissage.
Nom de la manifestation
Journée d’étudeDate(s) de la manifestation
27 juin 2018Ville de la manifestation
GenèvePays de la manifestation
SuisseURL permanente ORFEE
http://hdl.handle.net/20.500.12162/2284- Tout ORFEE
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