Mixité, non-mixité et « doing gender » en EPS
Type de référence
Date
2016-03-15Langue de la référence
FrançaisEntité(s) de recherche
Résumé
ce au maintien des inégalités entre les filles et les garçons au sein des établissements scolaire, la problématique du genre à l’école est devenue un « thème crucial » (Rapport Eurydice, 2010, p. 3). Critiquée en tant que principe pédagogique, la mixité est aujourd’hui de plus en plus remise en cause dans certains pays où le nombre d’écoles et de classes non mixtes progresse d’années en années (Sherwin, 2015). En cours d’éducation physique et sportive (EPS), le débat autour d’un enseignement mixte ou séparé occupe une place importante, fréquemment débattue (Berg & Lahelma, 2010 ; Couchot-Schiex & Deriaz, 2013). Historiquement vue comme une arène masculine, l’EPS est en effet une discipline scolaire directement impliquée dans le processus de construction du genre, où la mixité n’est pas sans poser certaines difficultés aux enseignants (Fagrell, Larsson & Redelius, 2012). En Suisse, au sein de certains cantons (e.g., Genève, Vaud), l’enseignement de l’EPS regroupe à la fois des moments mixtes et non mixtes. Aujourd’hui, les études réalisées sur la non mixité en EPS, et à l’école d’une manière plus générale, restent limitées, notamment celles privilégiant une approche qualitative (Van Acker, Carreiro da Costa, De Bourdeaudhuij, Cardon & Haerens, 2010).
Cette communication vise à présenter un travail de doctorat (en cours de réalisation) sur la construction du genre en EPS au sein de classes mixtes et non mixtes. L’objectif est de préciser le cadre méthodologique utilisé et notamment la théorie du « doing gender » (West & Zimmerman, 2009) qui définit le genre comme tout un « ensemble d’actes corporels, de gestes, de comportements et d’activités, réalisés en situation d’interaction et produisant de la différence sexuelle » (Vuille, Malbois, Roux, Messant & Pannatier, 2009, p. 7). Les différents outils de recueil de données utilisés (observations, focus groups, entretiens d’autoconfrontation) tentent ainsi de repérer les différents moments ou activités « qui font le genre » et qui participent à la construction de la masculinité et de la féminité.
Nom de la manifestation
Journée de la recherche sur le genreDate(s) de la manifestation
15 mars 2016Ville de la manifestation
LausannePays de la manifestation
SuisseURL permanente ORFEE
http://hdl.handle.net/20.500.12162/1139Document(s) associé(s) à la référence
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