Le lâcher-prise, un microprocessus conatif nécessaire à la créativité dans l’apprentissage ?
Type de référence
Date
2017-07Langue de la référence
FrançaisEntité(s) de recherche
Résumé
Si la théorie de la complexité (Morin, 2004) s’est construite en réponse à un besoin de l’individu d’expliquer des phénomènes ordinaires en s’appuyant sur une vision holistique et systémique intégrant le plus de variables possibles, ceci n’est pas un hasard. Le changement constant, fortement présent dans la société actuelle (Craft, 2005; Robinson, 2011), explique une effervescence permanente des personnes dont les vies sont de plus en plus marquées par ce dernier dans le cadre de l’emploi, la situation personnelle, la reconversion professionnelle, etc. (Becchetti-Bizot, Houzel, & Taddei, 2017; Robinson, 2011; Taddei, 2009). Cette complexité de la vie a fait émerger en parallèle aussi bien une théorie de la complexité que des modèles de la créativité, organisés autour d’une vision systémique, qui marquent ce passage d’un fonctionnement plus simple à un système plus complexe (Piccardo, 2016).
Ce chapitre propose de décrire, de prime abord, sur le plan théorique un modèle de la créativité, que l’on nomme modèle multivarié (Lubart, 2010). A partir d’une première étude exploratoire (Van der Maren, 1996), il s’agit ensuite de proposer une évolution possible de ce dernier en matière de facteur conatif. En effet, sur la base de corpus numériques de textes (issus du TAL ), une analyse lexico-sémantique a été effectuée pour comprendre si le mot (ou la lexie) « lâcher-prise » est associé à d’autres lexies proches sémantiquement et/ou si ce dernier est en lien avec le facteur émotionnel émergeant dans un processus créatif.
Nom de la manifestation
Communication présentée au colloque « Emo-tissage. Affects dans l'apprentissage des langues »Date(s) de la manifestation
5-7 juillet 2017Ville de la manifestation
Louvain-La-NeuvePays de la manifestation
BelgiqueURL permanente ORFEE
http://hdl.handle.net/20.500.12162/1135- Tout ORFEE
- Détail référence