Verbalisons, mais de quoi parle-t-on ?
Auteur, co-auteurs
Type de référence
Date
2017Langue de la référence
FrançaisEntité(s) de recherche
Résumé
En formation des enseignants, il semble y avoir consensus autour de l’idée que verbaliser son expérience est en soi formateur. Avec Elisabeth Nonnon (dans cet ouvrage), nous partageons la nécessité de dépasser ce consensus et de mieux cer- ner les intérêts et limites de l’exercice. Mais en fait, quand on parle de verbalisa- tion, de quoi s’agit-il: Raconter ses émotions? Construire du sens à partir d’une expérience? Exprimer ses valeurs? Donner un statut à ses conceptions? Faire la preuve de ses compétences? Problématiser sa pratique? Analyser sa pratique et ses effets? Les objectifs des nombreux dispositifs dévolus à la verbalisation de l’expérience ne sont que rarement explicites. A la question des enjeux de cette verbalisation est forcément liée celle de son contenu. De quoi parle-t-on quand on verbalise son expérience? De son ressenti? De ses réussites? De ses difficultés? Des apprentissages des élèves ? Toutes ces questions nous invitent à proposer ici une réflexion en trois parties. Une première portera sur le contenu de la verbalisa- tion de l’expérience en formation des enseignants, une deuxième sur la nécessité d’offrir des médiateurs à cette verbalisation et une dernière sur les obstacles à la formation que peut générer la verbalisation.
Titre du périodique
Formation et pratiques d'enseignement en questions : revue des HEP de Suisse romande et du TessinMaison d’édition
Conférence des directeurs des HEP et autres institutions assimilées de Suisse romande et du Tessin (CDHEP)Pays d'édition
Suissep-ISSN
1660-9603Evaluation par les pairs (peer reviewing)
ouiVolume / tome
HS2Pagination
47-53URL permanente ORFEE
http://hdl.handle.net/20.500.12162/4583Document(s) associé(s) à la référence
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