Collaborer, coordonner ou coopérer ? Regard sur un partenariat possible entre milieux scolaire et académique

Abstract

De nombreuses recherches ont montré l’impact positif de la collaboration entre professionnel·le·s (Baudrit, 2009 ; Portelance, Pharand & Borges 2011 ; Dillenbourg 1999), tant sur le développement professionnel, la production de sens par rapport à des situations professionnelles, que sur la construction d’une culture commune ou encore sur la réussite des étudiant·e·s. Mais que veut dire collaborer ? Ce concept, bien que polysémique, est aujourd’hui largement utilisé dans toutes les formations par alternance pour justifier un partenariat qui semble aller de soi. Si nous rejoignons la définition donnée par Martin-Noureux (2021), collaborer c’est mettre en commun des ressources, des énergies et des compétences autour d’un même projet. Sommes-nous alors capables d’affirmer que les dispositifs de formation, l’ingénierie pédagogique ou les conditions de rencontres entre les différents formateur·trice·s d’enseignant·e·s répondent à cette définition ? Doit-on parler de collaboration, de coordination ou encore de coopération ? La communication présentera comment les différents types de partenariat se matérialise dans le discours des différents acteurs en utilisant une approche interactionnelle (Filliettaz 2014). La focale sera mise sur l’analyse du discours en action comme outil pour analyser les postures et les rôles des formateur·trice·s de terrain et des formateurs·trice·s de l’institution de formation.