Constructions identitaires autour d’un processus de décolonisation en Nouvelle-Calédonie
Auteur(s)
Type
Communication orale
Date de publication
2009-12
Langue de la référence
Français
Unité(s) / centre(s) de recherche hors HEP
Centre de recherche sur les conflits d'interprétation
Résumé
Dans cette contribution, j’examinerai de façon critique deux postures qui, bien souvent, découlent de l’étude des interactions entre individus et groupes d’individus sous un angle interculturel :
Celle qui, plaçant la priorité sur la préservation des différentes cultures et de leurs formes d’expression, essentialise celles-là.
Celle qui, voulant affranchir les minorités ethniques de la domination qu’elles subissent, ne conçoit les différentes cultures que comme des ensembles hiérarchisés et soumis à des rapports de force.
Je mettrai en lien plusieurs extraits provenant de la littérature scientifique pour mettre en évidence les implicites portés par ces postures. Me basant sur la possibilité que ces implicites puissent avoir des conséquences sur la façon dont les groupes s’autodéterminent (Handler, 1985), je risquerai une mise en parallèle avec les différentes représentations qui se sont construites autour du mouvement de revendication indépendantiste kanak et socialiste, né dans les années 70 en Nouvelle-Calédonie. J’identifierai certains risques que cela comporte pour les individus, les collectifs et la production de connaissances scientifiques.
Je proposerai ensuite une approche alternative, qui permet d’envisager la culture sous l’angle de son dynamisme, de sa capacité à se renouveler à partir de son histoire et des interactions entre les individus et les collectifs. Pour illustrer cette approche, je m’appuierai sur des extraits d’analyse issus de mon projet de thèse et portant sur des discours politiques des leaders du Front de Libération Kanak et Socialiste (FLNKS) et du Rassemblement Pour la Calédonie dans République (RPCR), trouvés sur Internet.
Celle qui, plaçant la priorité sur la préservation des différentes cultures et de leurs formes d’expression, essentialise celles-là.
Celle qui, voulant affranchir les minorités ethniques de la domination qu’elles subissent, ne conçoit les différentes cultures que comme des ensembles hiérarchisés et soumis à des rapports de force.
Je mettrai en lien plusieurs extraits provenant de la littérature scientifique pour mettre en évidence les implicites portés par ces postures. Me basant sur la possibilité que ces implicites puissent avoir des conséquences sur la façon dont les groupes s’autodéterminent (Handler, 1985), je risquerai une mise en parallèle avec les différentes représentations qui se sont construites autour du mouvement de revendication indépendantiste kanak et socialiste, né dans les années 70 en Nouvelle-Calédonie. J’identifierai certains risques que cela comporte pour les individus, les collectifs et la production de connaissances scientifiques.
Je proposerai ensuite une approche alternative, qui permet d’envisager la culture sous l’angle de son dynamisme, de sa capacité à se renouveler à partir de son histoire et des interactions entre les individus et les collectifs. Pour illustrer cette approche, je m’appuierai sur des extraits d’analyse issus de mon projet de thèse et portant sur des discours politiques des leaders du Front de Libération Kanak et Socialiste (FLNKS) et du Rassemblement Pour la Calédonie dans République (RPCR), trouvés sur Internet.
Nom de la manifestation
1er Colloque International des Jeunes chercheurs Sens et représentations en conflit
Date(s) de la manifestation
Décembre 2009
Ville de la manifestation
Nantes
Pays de la manifestation
France
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Nom
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Taille
491.57 KB
Format
Adobe PDF
Checksum (MD5)
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