La gestion de classe est liée à l'éducation et aux apprentissages des élèves; elle vise à créer un climat de classe propice au travail et bénéfique pour tous (Hopland, & Nyhus, 2016 ; Hattie, 2012 ; Genoud, 2006). Toutefois, les enseignant·e·s font face à des difficultés en gestion de classe (Pidoux et al., 2023), qui sont parfois susceptibles de les conduire à un épuisement professionnel, voire même à l'abandon de leur métier (Canisius Kamanzi, et al., 2017).
Afin de relever ces défis liés à la gestion de classe, un dispositif de formation centré sur cette dernière a été élaboré pour favoriser le développement du pouvoir d’agir (DPA) des enseignant·e·s en formation, selon les recommandations de Boutet et al., (2016). La maîtrise des techniques de gestion de classe peut développer la confiance et le sentiment d’efficacité personnelle des enseignants (Gaudreau, et al., 2015). Cette évolution peut ainsi améliorer leur capacité à influencer positivement le comportement et la motivation des élèves et leur permettre de mieux répondre aux situations difficiles pouvant survenir en classe, tout en préservant leur bien-être professionnel et leur engagement dans la profession enseignante (Brown, at al., 2015; Dufour & Chouinard, 2013). Ce dispositif vise également à accroître leur sentiment d'efficacité personnelle (SEP) en gestion de classe, lequel a un impact positif non seulement sur leur aptitude à gérer la classe, mais aussi sur la réussite et la motivation des élèves (Brown, et al., 2015).
Cette recherche exploratoire est en phase de pré-test et a pour objectif de mesurer l'évolution du DPA et du SEP des enseignants en formation à travers la question de recherche suivante:
Dans quelle mesure l’utilisation d’un dispositif de formation, dont l’objectif est de favoriser le développement de compétences réflexives, permet-elle de soutenir le développement du SEP et du DPA en gestion de classe des stagiaires ?