Interventions de psychologie positive et bien-être des jeunes enfants : qu’en dit la recherche ?
Type de référence
Date
2022-09Langue de la référence
FrançaisRésumé
Au cours des 20 dernières années, l'efficacité des interventions de psychologie positive (IPP) pour le développement du bien-être des enfants et des adolescents et la modération des niveaux élevés d'anxiété et de dépression dans cette population a été largement démontrée. L'accent a été mis sur la promotion et la prévention du bien-être dans le contexte scolaire afin de favoriser, par la psychologie positive, le développement cognitif et socio-émotionnel des élèves du primaire et du secondaire, par exemple en renforçant les relations positives, les émotions positives, les forces de caractère, l'optimisme ou l'espoir. Cependant, les effets de ces interventions sur les jeunes enfants sont moins connus. Cette communication a pour but de présenter les effets des interventions de psychologie positive sur le bien-être des enfants en bas âge (< 6 ans) dans le contexte préscolaire ou scolaire. Pour ce faire, une revue systématique de la littérature a été réalisée à partir de plusieurs bases de données électroniques. Les résultats ont été systématiquement examinés et rapportés selon les directives PRISMA. Très peu d'études ont répondu aux critères d'inclusion (n = 3), ce qui souligne la nécessité de poursuivre les recherches dans ce domaine. En effet, toutes les études sélectionnées ont démontré l'importance des interventions de psychologie positive auprès des jeunes enfants pour promouvoir les aspects positifs du développement, tels que la gratitude, les émotions positives, la satisfaction de la vie, l’engagement, les relations positives ou l'estime de soi. Outre des effets positifs sur le bien-être en général, certaines études ont également montré des effets positifs sur la santé mentale, notamment en termes de réduction des problèmes de comportement, soulignant ainsi la probabilité que les enfants ayant participé à une intervention de psychologie positive aient un développement émotionnel et social positif ultérieurement, voire à l'âge adulte. Nos résultats rejoignent ainsi les recommandations d’autres auteurs relativement à la nécessité que les interventions en milieu scolaire visant à promouvoir la santé mentale et à prévenir les problèmes dans les écoles commencent dès le plus jeune âge. Les limites du domaine et les perspectives de recherche seront également discutées.
Nom de la manifestation
AREFDate(s) de la manifestation
13-15Ville de la manifestation
Université de LausannePays de la manifestation
SuisseURL permanente ORFEE
http://hdl.handle.net/20.500.12162/5952- Tout ORFEE
- Détail référence