Troubles dépressifs maternels et conséquences sur le développement neurocognitif et affectif du jeune enfant
Auteur(s)
Type
Article dans une revue professionnelle
Date de publication
2015
Langue de la référence
Anglais
Unité(s) / centre(s) de recherche hors HEP
Faculty of Psychology and Educational Sciences, University of Geneva
Résumé
La dépression prénatale, souvent considérée comme des « humeurs normales » liées à la fatigue et aux hormones, est encore un phénomène sous-estimé. Elle est pourtant deux fois plus fréquente que les dépressions postpartum. Quant à cette dernière, elle fait partie des troubles psychiatriques liés à la maternité, correspondant à un trouble présent sur une période supérieure à un mois pendant laquelle les humeurs deviennent dysphoriques. La mère se retrouve dans un état de lassitude et de culpabilité profondes auquel sont associés des troubles du sommeil, de l'anxiété et des pensées suicidaires. Est-ce que la présence d'une dépression maternelle, dont la prévalence est parfois estimée à 39% dans la période prénatale et postpartum, peut être ressentie par le jeune enfant et avoir un impact sur son développement psychologique ?
Titre du périodique
Mention d’édition
Edimark
Pays d'édition
France
ISSN
0291-0233
EISSN
2269-0883
Peer Reviewed
Volume / Tome
35
Pagination
21-29