Il faudrait que les heures d'éducation physique et sportive qu'un élève vit au cours de sa scolarité l'aident à faire face à sa vie en société. Il serait bien que l'élève ait des projets pour son corps, notamment qu'il le gère comme un capital santé, qu'il en ait un souci esthétique et le vive comme source de plaisirs. Patrick Fargier propose de s'intéresser à l'EPS à partir des questions qui concernent le corps de l'élève, en tenant compte des propos de l'institution ainsi que des débats associés. Il fait le projet d'une éducation physique du corps (à la manière d'une éducation intellectuelle de l'esprit) qui permette à l'élève, non pas de faire fonctionner un " corps enveloppe ", mais de comprendre le type de relation qu'il vit avec. Des propositions sont faites pour une mise en œuvre de terrain, tant dans le premier que dans le second degré, à travers des activités d'EPS, mais aussi des activités interdisciplinaires.

Cette publication a bénéficié d'un soutien conjoint, sous forme de décharge horaire, de l'Institut National de Recherche Pédagogique (INRP) et de l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM) de l'Académie de Lyon.