Dans la formation professionnelle, l’écriture académique et réflexive constitue à la fois un outil de développement et une preuve de ce développement. Mémoires professionnels, portfolios ou travaux d’intégration, les textes produits visent à développer une posture réflexive, liant théorie et pratique, mais constituent aussi un passage obligé pour la certification du diplôme de fin d’études. Cette double caractéristique soulève une série de questions qui orientent cette livraison de la revue Formation et pratiques d'enseignement en
questions :
- La dimension instrumentale de l’écriture réflexive ; comment former et accompagner les étudiants pour que l’écriture devienne un outil au service du développement professionnel ?
- Les caractéristiques de ces textes ; comment caractériser les genres textuels que forment les textes réflexifs ? Quels formats de texte servent au mieux le développement professionnel ? Comment faire avec ces textes qui s’intègrent dans des situations où écrit et oral sont intriqués : la soutenance orale complète le mémoire professionnel écrit, le dossier de formation fait l’objet d’un entretien ?
- La réception et l’évaluation de ces textes ; la forme, l’appellation ou les visées varient en fonction des programmes de formation, des formateurs et de l’institution. Quelles sont les prescriptions, les attentes autour de ces écrits professionnels ? Quelles marges de liberté sont accordées à son ou ses auteur(s) ? Comment ces écrits sont-ils reçus et traités ?