Certainty-Based Marking : un format d’évaluation inclusif? Une étude comparative entre filières et selon le genre
Auteur(s)
Boeckmans, Dorien
Universiteit Hasselt, Belgium.
Cochez, Margot
Universiteit Hasselt, Belgium.
Lumbeeck, Alix
Universiteit Hasselt, Belgium.
Van Ballaer Brent
Universiteit Hasselt, Belgium.
Houssemand, Claude
University of Luxembourg
Milmeister, Paul
University of Luxembourg, Luxembourg
Agten, Anouk
Universiteit Hasselt, Belgium.
Type
Communication orale
Date de publication
2026-01-09
Langue de la référence
Français
Entité HEP
Universiteit Hasselt, Belgium.
Résumé
Le Certainty-Based Marking (CBM) est un format d’évaluation par QCM qui prend en compte la justesse des réponses ainsi que le niveau de certitude exprimé (Leclercq, 1982 ; Gardner-Medwin & Curtin, 2007). Il vise à limiter les réponses aléatoires et à renforcer l’autoévaluation métacognitive (Remesal et al., 2024). Contrairement au Negative Marking, souvent associé à des effets défavorables pour les étudiant·es averses au risque, en particulier les filles (Wu et al., 2021), le CBM pourrait constituer une alternative plus équitable.
Nous avons évalué cette hypothèse en étudiant 316 étudiant·es de première année dans trois filières universitaires (Médecine, Économie, Réadaptation) en Belgique. Nous avons mesuré leur performance à un examen CBM à partir de trois dimensions : score global, précision de l’autoévaluation (réalisme) et biais d’autoévaluation (centrage). Nous avons ensuite croisé ces résultats avec des variables démographiques, académiques et psychologiques.
Nos résultats montrent que les étudiant·es en Médecine et ceux issus de l’enseignement général obtiennent de meilleurs scores (p < .001), évaluent leur certitude avec plus de justesse et présentent moins de biais d’autoévaluation. À l’inverse, les étudiant·es provenant de l’enseignement technique surestiment davantage leurs réponses. Nous n’avons observé aucune différence significative selon le genre, ni selon des variables telles que la langue parlée à la maison ou le statut parental (cf. Wu et al., 2021 ; Remesal et al., 2024).
Nous avons également constaté que la confiance en soi améliore les résultats (Ptasczynski et al., 2022), tandis que le stress les dégrade (Grazziotin-Soares et al., 2021). Ces effets indiquent que le CBM favorise une évaluation plus inclusive, à condition d’être accompagné d’un soutien pédagogique et émotionnel (Qorib, 2024).
Nous avons évalué cette hypothèse en étudiant 316 étudiant·es de première année dans trois filières universitaires (Médecine, Économie, Réadaptation) en Belgique. Nous avons mesuré leur performance à un examen CBM à partir de trois dimensions : score global, précision de l’autoévaluation (réalisme) et biais d’autoévaluation (centrage). Nous avons ensuite croisé ces résultats avec des variables démographiques, académiques et psychologiques.
Nos résultats montrent que les étudiant·es en Médecine et ceux issus de l’enseignement général obtiennent de meilleurs scores (p < .001), évaluent leur certitude avec plus de justesse et présentent moins de biais d’autoévaluation. À l’inverse, les étudiant·es provenant de l’enseignement technique surestiment davantage leurs réponses. Nous n’avons observé aucune différence significative selon le genre, ni selon des variables telles que la langue parlée à la maison ou le statut parental (cf. Wu et al., 2021 ; Remesal et al., 2024).
Nous avons également constaté que la confiance en soi améliore les résultats (Ptasczynski et al., 2022), tandis que le stress les dégrade (Grazziotin-Soares et al., 2021). Ces effets indiquent que le CBM favorise une évaluation plus inclusive, à condition d’être accompagné d’un soutien pédagogique et émotionnel (Qorib, 2024).
Nom de la manifestation
ADMEE
Date(s) de la manifestation
7-9 janvier 2026
Ville de la manifestation
Bienne
Pays de la manifestation
Suisse
Portée de la manifestation
internationale
Participation sur invitation