Capron Puozzo, IsabelleIsabelleCapron Puozzo2018-05-232018-05-212018-05-2320160013-113Xhttp://hdl.handle.net/20.500.12162/983Marie passe son temps à regarder par la fenêtre et respire profondément d’ennui à chaque fois que je l’invite à se mettre au travail. Jack refuse catégoriquement de faire les exercices que je donne en classe. J’ai essayé de nombreuses stratégies (coaching, discussion, punition, travail de groupe, etc.), je ne baisse pas les bras. Sophie ne fait que répondre par la violence (verbale, parfois physique) ; elle est en permanence agressive contre moi et ses camarades de classe. Et il y a Samir qui lève toujours la main pour poser des questions pertinentes. Luana finit ses exercices avant tout le monde ; il faut que je prévoie du travail supplémentaire à chaque fois pour elle. Bryan a des difficultés, mais il persévère et cherche à comprendre pourquoi il se trompe. Une classe se compose de personnalités, de comportements, de relations à chaque fois différents et uniques. Cependant, certaines caractéristiques restent immuables d’une année à l’autre, notamment dans l’investissement pour certains, dans le désinvestissement pour d’autres face aux apprentissages. Les raisons sont multiples, mais depuis une vingtaine d’années maintenant, des chercheurs se sont intéressés à une variable fondamentale pour apprendre et être motivé : le sentiment d’efficacité personnelle (SEP). C’est évidemment le titre même de ce numéro de l’Educateur, consacré aux moteurs de l’apprentissage, qui nous inspira. Un moteur puissant ne sert à rien sans le bon carburant. Cet article montre en quoi le SEP est un facteur incontournable dans la réussite des apprentissages des élèves. L’enseignant devient donc ce pompiste qui fait le plein de SEP de ses élèves et qui trouvera ici quelques pistes concrètes pour mener à bien sa tâche.frLe sentiment d’efficacité personnelle. Un carburant pour l’apprentissageType de référence::Article dans une revue professionnelle