Bemporad, ChiaraChiaraBemporad2018-03-292018-03-2920160181-4095http://hdl.handle.net/20.500.12162/193Ce dossier veut présenter une approche sociolinguistique de l’acquisition. En effet, il considère l’appropriation comme un processus résultant de nouvelles socialisations dans lesquelles la personne a pu trouver des opportunités d’interactions discursives. Les contributions, qui sont issues d’écoles de recherche et de régions linguistiques différentes, se sont données comme objectif commun de discuter la notion d’investissement dans l’appropriation langagière . Cette notion rend compte des facteurs qui amènent une personne à tenter de développer ses pratiques langagières et sociales en vue de parfaire son appropriation d’une langue étrangère, en articulant trois éléments essentiels à ce processus d’appropriation : les relations de pouvoir entre des locuteurs à compétences langagières inégales, la motivation à apprendre une nouvelle langue et les reconfigurations des identités sociales des personnes. Les occasions de socialisation de la personne dépendent en effet de relations de pouvoir, de positionnements sociaux subis et/ou obtenus qui l’amènent à reconfigurer le sens qu’elle a d’elle-même et de la réalité qui l’entoure (ce qu’on définira comme son identité)frApprendre les langues : jeux de pouvoir et enjeux identitairesType de référence::Numéro thématique::Numéro thématique (revue scientifique)