Hascoët, MarineMarineHascoëtAudrin, CatherineCatherineAudrinGirinshuti, CrispinCrispinGirinshuti2023-05-082023-05-082023-05http://hdl.handle.net/20.500.12162/6703Le manque d’enseignant·e·s est aujourd’hui un phénomène de société alarmant (Berger, 2021). La perception qu’ont les (futurs) enseignant·e·s semble dès lors un point important pour comprendre quels éléments peuvent encourager (ou non) l’envie de se persévérer dans la profession. Dans cette recherche, nous nous appuyons sur le modèle « Factors Influencing Teaching choice » (FIT, Richardson et Watt, 2006) et avons sollicité 668 enseignant·e·s en formation auxquel·le·s nous avons demandé quelles étaient leurs perceptions du métier concernant les exigences du métier (demande émotionnelle et difficultés) ainsi que les avantages de celui-ci (e.g., statut social et salaire). Nous avons souhaité déterminer différents profils de perceptions parmi les futur·e·s enseignant·e·s à l’aide d’une analyse en profil latent. Nous avons pu mettre en évidence cinq classes qui présentent différentes considérations face au métier : certain·e·s étudiant·e·s (classe 1) considèrent que la profession enseignante exige un haut niveau d’expertise, qu’elle est liée à un haut statut social et que c’est un métier exigeant ; d’autres considèrent que le métier d’enseignant est lié à un faible statut (classe 3) ou à de faibles exigences (classe 4). Ces résultats suggèrent que l’appartenance à la classe est liée à la persévérance dans le métier.frEntre exigences et statut : perception des enseignant.e.s en formation sur la profession enseignanteType de référence::Communications::Communication scientifique non publiée::Communication orale