Greslé-Favier, ClaireClaireGreslé-FavierSchumacher, Jérôme AlbertJérôme AlbertSchumacherKapff, StéphanieStéphanieKapff2024-12-052024-12-052024-12-02http://hdl.handle.net/20.500.12162/7877Cette communication trouve son origine dans les résistances rencontrées lors de la mise en place d’un nouveau cursus de formation à l’enseignement de quatre disciplines au Secondaire 1 (12-13 ans) lancée en 2023-24 à la HEP Vaud. Ce programme, innovant dans le contexte de la Suisse romande, a fait l’objet de critiques questionnant le niveau d’expertise que pouvaient atteindre des enseignant·e·s formé·e·s à dispenser quatre disciplines. L’innovation dans le domaine professionnel est particulièrement susceptible de rencontrer des résistances car elle peut facilement être perçue comme menaçant l’expertise et par conséquent l’identité professionnelle des personnes (Binfield 2006 ; Svendsen 2013). La présente communication se propose donc d’analyser la façon dont cette innovation a pu catalyser chez les enseignant·e·s du secondaire des résistances fondées en grande partie sur la mise en danger de leur identité professionnelle. En effet, la volonté politique de mise en place d’une maîtrise de classe forte, à l’origine de la création de cette formation, met clairement l’accent sur la « gestion » de classe, dans un contexte où cette dernière semble déjà trop souvent pour de nombreux enseignant·e·s prendre le pas sur la « transmission des savoirs » (Périer 2013).This paper has its origins in the resistance encountered during the implementation of a new training program for teaching four disciplines in Secondary 1 (ages 12-13) launched in 2023-24 at the HEP Vaud. This program, innovative in the context of French-speaking Switzerland, was criticized for questioning the level of expertise that could be achieved by teachers trained to teach four disciplines. Innovation in the professional field is particularly likely to encounter resistance, as it can easily be perceived as threatening people's expertise and consequently their professional identity (Binfield 2006; Svendsen 2013). The present paper therefore sets out to analyze the way in which this innovation may have catalyzed resistance among secondary school teachers, based largely on the endangerment of their professional identity. Indeed, the political will to establish a strong classroom mastery, at the origin of the creation of this training, clearly emphasizes classroom “management”, in a context where the latter already too often seems to take precedence over the “transmission of knowledge” (Périer 2013).fringénierie de la formationQuand l’innovation en formation remet en question l’identité enseignanteWhen innovation in training calls teaching identity into questionType de référence::Communications::Communication scientifique non publiée::Communication orale