Maldonado, MarcosMarcosMaldonado2024-02-112024-02-112020-02-13http://hdl.handle.net/20.500.12162/7421Dans cette communication, nous proposons d'aborder la problématique des savoirs de référence dans la prise de décision des enseignants novices de langues lors de leur stage. A partir des intérêts de la recherche sur la pensée des enseignants,teacher cognition, (Borg, 2003), nous nous interrogeons sur la place des savoirs implicites, ceux construits biographiquement tout au long de leurs expériences en tant qu’élèves, face aux théories officielles et dans quelle mesure ces savoirs influencent, consciemment ou inconsciemment, la prise de décisions didactiques avant et pendant le cours. En se basant sur l'étude de cas (Stake, 1995), nous avons effectué une analyse catégorique et séquentielle (Cambra Gine, 2003) sur les récits proactifs et rétroactifs de deux stagiaires de la formation initiale des enseignants des langues de l'Université de Buenos Aires où ils rapportent, dans l’une, les activités prévues pour leur cours et, dans l'autre, le résultat des activités qui sont effectuées. La méthodologie est construite à partir de l'analyse du discours en interaction (Kerbrat-Orecchioni, 2005) et de l'analyse herméneutique du discours de l'action (Ricœur, 1977 ; 1986). Les résultats nous permettent d'observer que la plupart des décisions prises par les stagiaires avant et pendant leurs cours sont guidées par des savoirs issus de leurs expériences d'étudiants, au niveau secondaire et universitaire, des pratiques formelles et informelles de lecture et d'écriture auxquelles ils sont habitués et des représentations socio-culturelles de leurs élèves.frLa place des savoirs implicites par rapport aux savoirs formalisés dans la prise de décision. Le cas de la formation initiale des enseignant-es de languesType de référence::Communications::Communication scientifique non publiée::Communication orale