Clerc-Georgy, AnneAnneClerc-GeorgyKappeler, GabrielGabrielKappelerMartin, DanielDanielMartin2019-01-162019-01-162017-04-28http://hdl.handle.net/20.500.12162/2189Dans le cadre de la formation des futurs enseignants des degrés préscolaires et primaires à la HEP Vaud, force est de constater que les étudiants ont de la difficulté à s’approprier les savoirs théoriques proposés. Lors de travaux antérieurs, nous avons montré que ces difficultés étaient notamment liées à une absence de maîtrise des outils littéraciés requis par la formation (Clerc-Georgy, 2016) et à un rapport à l’écriture qu’ils ne différencient pas de l’expression orale (Clerc et Vanini-De Carlo, 2014). Nous travaillons dans la perspective historico-culturelle issue des travaux de Vygotski. Ainsi, lorsque les étudiants arrivent en formation, ils ont construits de nombreuses conceptions de l’apprentissage et de l’enseignement. Nous postulons alors que la formation initiale peut favoriser la modification ou le renforcement de ces représentations selon qu’elle permet ou pas aux étudiants de s’approprier en profondeur des savoirs théoriques potentiellement générateurs de tensions propices au développement des futurs enseignants et à la construction d’un rapport plus conscient et volontaire aux phénomènes de l’enseignement-apprentissage (Buysse, 2012 ; Clerc, 2013 ; Clerc et Martin, 2014 ; Martin et Clerc-Georgy, 2015 ; Vanhulle, 2002). Toujours dans la perspective vygotskienne, nous postulons aussi que l’écriture, quand elle procède d’une action réfléchie et volontaire, participe de l’appropriation des savoirs en tant que mouvement d’extériorisation, d’exigence d’explication des processus de pensée dans des formes communicables qui contraignent la pensée en lui permettant de se réorganiser, d’augmenter ses possibilités de contrôle et d’auto-régulation (Rochex, 1997). Pour tenter de mieux guider ces étudiants (N=327) dans l’appropriation de ces concepts scientifiques et pour les accompagner dans la progressive subjectivation de ces savoirs (Vanhulle, 2009), nous leur avons proposé cette année de produire une synthèse de chaque cours. Cette production facultative d’une page est guidée par une consigne précise adaptée à chacun des 8 cours du semestre d’automne. Un nombre relativement restreint d’étudiants (entre 4.3% et 30.6 % selon les cours) a joué le jeu et nous a fourni le travail proposé. En janvier, ces étudiants seront soumis à un examen qui vise à vérifier leur appropriation des contenus du cours. L’exercice sera poursuivi au printemps lors du cours suivant. Dans cette présentation, nous nous proposons tout d’abord de présenter la démarche mise en œuvre. Nous exposerons ensuite les résultats de l’analyse quantitative des liens entre le degré et nature de l’investissement des étudiants (nombre et qualité des synthèses produites) dans la démarche et leur résultat à l’examen de janvier 2017. Enfin, à partir de quelques situations exemplaires d’étudiants, nous proposerons une analyse qualitative de leurs synthèses. Ces analyses porteront à la fois sur les compétences littéraciées des étudiants et leur évolution durant le semestre et sur la nature de l’appropriation des savoirs théoriques telle que nous pouvons l’attester dans leurs productions au travers d’une analyse du contenu et du discours.frRédiger des synthèses hebdomadaires pour soutenir l’appropriation de savoirs théoriques en début de formation à l’enseignement.Type de référence::Communications::Communication scientifique non publiée::Communication orale