Daele, AmauryAmauryDaele2022-12-282022-12-282021http://hdl.handle.net/20.500.12162/6389Dans tous les textes qui sont parus dans la revue DMS cette année à propos des rôles des ingénieurs ou conseillers pédagogiques dans l’enseignement supérieur, en particulier dans un contexte de pandémie, beaucoup de questions concernent en réalité leur identité professionnelle. Ceci transparaît par exemple au travers de questions comme celles de Peraya (2021, p. 16) : « La prise de fonction d’ingénieur pédagogique par un enseignant-chercheur s’accompagne-t-elle d’un processus de délégitimation par rapport à la recherche ? Comment vivent-ils ces différences et quelles seraient leurs propositions pour, éventuellement, les dépasser ? » ou de façon encore plus forte dans les premières lignes de l’article de Batier (2021, p. 1) « Souvent, en présentant mon travail, je dis que je change de métier tous les 6 mois. ». Ben Salah (2021, p. 1) fait en outre référence au contexte institutionnel qui ne facilite pas toujours la définition claire d’une identité professionnelle : « [le] contexte tunisien qui se caractérise déjà par l’absence du profil (ou métier) d’ingénieur ou conseiller pédagogique en enseignement supérieur, par opposition aux niveaux primaire et secondaire ». Peraya (2021, p. 4) parle encore de « figure professionnelle brouillée » et Jarnouen et Mauclair (2021, p. 5) soulignent la grande diversité des profils des ingénieurs pédagogiques qui sont en « transition professionnelle ».frpédagogie de l'enseignement supérieurSe définir pour définir son métier : Quelques éléments pour comprendre la construction de l’identité professionnelle des ingénieurs et conseillers pédagogiques dans l’enseignement supérieur.Type de référence::Article dans une revue scientifique10.4000/dms.68652264-7228