Caneva, ChristianeChristianeCaneva2019-10-302019-10-302018http://hdl.handle.net/20.500.12162/3237Des agences internationales comme l’UNICEF et le gouvernement de certains pays comme la Norvège sont très impliqués dans des initiatives visant le développement d’outils d’apprentissages mobiles pour les enfants réfugiés. EduApp4Syria est par exemple une application éducative créée expressément pour les réfugiés syriens. Malgré l’intérêt de ces projets pour permettre l’accès à l’éducation dans des contextes fragiles, nous nous interrogeons sur les enjeux éducatifs, sociaux ou économiques sous-jacents. En 2015, le nombre de personnes déplacées de force dans le monde a atteint son plus haut taux depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale (Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 2015). Des générations d’enfants réfugiés originaires d’Afghanistan ou de Syrie ont dû abandonner leur maison et interrompre leur formation. Bien que l’afflux de réfugiés en Europe ait joui d’une forte visibilité médiatique, 86 % des réfugiés sont accueillis dans des pays en développement (UNESCO, 2014). Les communautés hôtes sont submergées par cet afflux et sont incapables de répondre à la demande pour l’accès aux services de base tels que l’éducation.frLes enfants réfugiés,la déscolarisation et les technologies mobilesType de référence::Article dans une revue professionnelle2368-9226