Gather Thurler, MonicaMaulini, OlivierProgin, LaetitiaLaetitiaProgin2018-04-272018-04-272014http://hdl.handle.net/20.500.12162/609Cette thèse porte sur les chefs d’établissement débutants, leur entrée dans un métier nouveau et leur positionnement face aux attentes de leurs supérieurs mais surtout face à leurs collègues d’hier, les enseignants primaires. Nous nous intéressons dans cette recherche aux épreuves (Barrère, 2004 ; 2006 ; Martuccelli, 2006) qui forgent l’identité et les compétences des chefs d’établissement débutants, en les considérant comme révélatrices de l’expérience individuelle et collective du métier. Ces épreuves s’inscrivent en partie dans le cahier des charges institutionnel. Toutefois, selon la lecture qui en est faite, certaines épreuves peuvent être minimisées ou différées, d’autant qu’on n’attend nulle part d’un nouveau chef d’établissement qu’il maîtrise d’emblée toutes les composantes du rôle. Cette recherche se concentre plus particulièrement sur les épreuves liées au leadership, en particulier lorsqu’il s’exerce sur les professeurs, individuellement ou collectivement. Ce ne sont pas les seules épreuves constitutives du métier, certaines relèvent d’autres registres de fonctionnement : les relations avec les parents, les pouvoirs locaux, les services de l’équipement par exemple. Bien entendu, il y a du leadership dans toute interaction puisqu’il s’agit d’exercer une influence sur autrui (Gather Thurler, 2000 ; Harris, 2006 ; Leithwood et al., 2004 ; Yukl, 1994). Nous mettons ici l’accent sur le leadership exercé sur les enseignants et la façon dont les chefs d’établissement font leur métier, tout en sachant que le choix identitaire de certains peut être de privilégier les tâches qui ne les confrontent guère aux professeurs.frDevenir chef d'établissement : le désir de leadership à l'épreuve de la réalité. Enquête sur l'entrée dans un métier émergentType de référence::Thèses::Thèses de doctorat