Renaud, YvesYvesRenaud2018-08-132018-08-092018-08-092018-08-132010-03-26http://hdl.handle.net/20.500.12162/1526Si la littérature a davantage à voir avec les exceptions qu’avec la règle, cette mécanique de la correction (Haddad, 2006), comment l’enseignement de l’un et de l’autre sont-ils possibles en classe de français ? Mon hypothèse est que l’on peut tenter surmonter cette aporie par le recours à l’écriture créative qui associe les deux champs, langue et littérature, en les subordonnant à ses exigences. N’est-ce pas d’une part en se faisant écrivain qu’on est à même de comprendre les écrivains et leurs œuvres, œuvres soudain dignes de grand intérêt pour l’apprenti auteur en quête de modèles ? Et n’est-ce pas d’autre part en se confrontant aux résistances douloureuses de la langue qu’on est amené à s’en soucier, c’est-à-dire à interroger ses normes et ses codes ? Comme Pierrre Bayard (2009) nous invite à admettre que les anciens ont pu copier les modernes par la pratique du « plagiat par anticipation », j’invite les élèves à devenir les plagiaires de ceux qu’ils n’ont pas encore lus et qu’ils liront avec d’autant plus d’intérêt qu’ils y rechercheront les traces de la perfection à laquelle ils tendent. C’est la mise à l’épreuve de cette hypothèse dans une classe d’école de maturité du gymnase de Morges avec des élèves de première année (âgés de 15 à 16 ans) que je décris dans cette communication.frLe recours au troisième terme, ou comment associer par l’écriture l’enseignement littéraire et le souci de la langueType de référence::Communications::Communication scientifique non publiée::Communication orale