Poretti, MicheleMichelePorettiRaymond, ClaudiaClaudiaRaymondGuillaume-Gentil, JoanJoanGuillaume-Gentil2018-12-212018-12-212018-11http://hdl.handle.net/20.500.12162/2061Ces dernières années, le profil sociodémographique des personnes qui se forment pour enseigner au secondaire I (obligatoire) et au secondaire II (post-obligatoire) à la Haute école pédagogique du canton de Vaud (HEP Vaud) a fortement évolué. Avec un âge moyen supérieur à 33 ans, les futur-e-s enseignant-e-s possèdent souvent des titres plus élevés que ceux attendus et présentent des situations personnelles et professionnelles de plus en plus hétérogènes (p.ex. charges de famille, activités lucratives, reconversions professionnelles). Dans le cadre d’un dispositifs de formation impliquant des modules présentiels et des stages en établissement et conçu principalement pour des études à plein temps, cette évolution se traduit par une augmentation de la proportion de personnes bénéficiant de mesures spécifiques permettant d’effectuer les études à temps partiel. Les difficultés des étudiant-e-s à concilier études, stages, vie professionnelle et vie privée interrogent la pertinence des lieux et des rythmes de la formation de la HEP Vaud. Elles questionnent aussi la reconnaissance des savoirs et des expériences acquises avant l’entrée en formation, facteur qui détermine, en grande partie, la charge de travail qui pèse sur les étudiant-e-s. Sur la base des résultats de plusieurs sondages et d’une série de focus groupes réalisés auprès d’étudiant-e-s du secondaire I et II, cette contribution analyse les facteurs qui influencent la capacité des étudiant-e-s à concilier formation par alternance, vie professionnelle et vie privée et esquisse des pistes pour repenser les lieux et les rythmes de la formation offerte par la HEP Vaud.frSociologie, sciences de l'éducationType de référence::Communications::Communication scientifique non publiée::Communication orale