Couderette, MichèleMichèleCouderette2018-11-082018-11-082018-11-082015-04http://hdl.handle.net/20.500.12162/1919Cette communication a pour but de montrer comment une ingénierie didactique portant sur l’introduction de la soustraction à l’école élémentaire élaborée dans les années 1980 par l’équipe de Brousseau (1982) est mise en œuvre dans trois classes ordinaires actuelles en France. Cette ingénierie introduit la soustraction par la résolution de problèmes, et non par les techniques opératoires. S’appuyant sur le cadre de l’action conjointe en didactique, la recherche tente de répondre aux questions suivantes : comment professeur et élèves, dans l’action conjointe, coconstruisent-ils le sens de la soustraction, quelles difficultés didactiques rencontrent-ils, comment les résolvent-ils? Afin de décrire la co-construction des savoirs par les différents acteurs du système didactique, nous nous appuyons sur la méthodologie de Leutenegger (2009) qui couple des observations et enregistrements vidéo à des entretiens ante et post séances. Les résultats mettent en évidence que la mise en place de la preuve par addition pour valider ou invalider une réponse à un problème soustractif est liée aux difficultés de faire vivre un contrat didactique inhabituel au sein de la classe. La dévolution étant réduite, les enseignantes occupent alors une place topogénétiquement haute afin de faire avancer le savoir.frDidactique des mathématiquesDidactique ComparéeImplémentation d’une ingénierie didactique broussaldienne : de la difficulté à faire vivre un contrat didactique inhabituel.Type de référence::Communications::Communication scientifique non publiée::Communication orale