André, BernardBernardAndré2018-04-302018-04-302012http://hdl.handle.net/20.500.12162/739Toute activité mobilise la subjectivité de celui qui agit. Si la notion de subjectivité est particulièrement polysémique, comment en rendre compte dans l’analyse du travail enseignant ? Nos recherches nous ont conduit à partir de la notion d’investissement subjectif pour comprendre les interactions de la subjectivité du travailleur avec son environnement de travail. Nous exposerons en particulier les résultats d’une étude clinique s’appuyant sur des entretiens d’autoconfrontation. Les seize enseignants concernés ont commenté les traces de leur activité enregistrée sous forme vidéo ; le recueil de leurs énonciations constitue le corpus de la recherche. L’analyse des discours de ce corpus met en évidence leur investissement subjectif qui y apparaît dans un double mouvement : s’investir dans son activité et être investi par l’activité et son environnement. Dans cette dynamique, la possibilité de donner sens, de mettre en intrigue les événements qui constituent l’activité, et d’exprimer son agentivité, c’est-à-dire la capacité à faire advenir les événements souhaités, ainsi que la question de la reconnaissance sont autant d’éléments cruciaux déterminant l’investissement subjectif. La recherche a ainsi exploré qualitativement les différents marqueurs de cet investissement. Notre but au travers de cette communication est de contribuer à l’analyse et la compréhension de l’activité enseignante et de ses enjeux, au travers d’une prise en compte autant de la subjectivité au travail que du travail de la subjectivité, dans un contexte d’intensification et de complexification du travail enseignant.frL’investissement subjectif d’enseignants dans leur travailType de référence::Communications::Communication scientifique non publiée::Communication orale