Didier, JohnJohnDidierBonnardel, NathalieNathalieBonnardelDidier, JohnBonnardel, Nathalie2020-05-052020-05-052020-05-052020-03978-2-914279-39-0http://hdl.handle.net/20.500.12162/3870La conception mobilise des phases de recherche, de questionnement, de génération d’idées, de gestion des contraintes, de création d’hypothèses, d’anticipation et de résolution de problèmes, souvent mal définies, qui nécessitent de la part du concepteur la construction progressive d’une représentation mentale de plus en plus complète et précise (Zeisel, 1981). Les activités de conception requièrent l’expression d’une idée, d’un processus ou la réalisation d’une production qui font intervenir différentes ressources matérielles et symboliques (Bonnardel, 2006). Elles sont également considérées comme des activités de résolution de problèmes non routiniers, sans aucune procédure prédéfinie de résolution de problèmes et nécessitant l’élaboration d’une procédure nouvelle (Bonnardel, 2006). Cette activité recèle donc une part de créativité et d’inventivité, reconnues comme complexes et même critiques, compte tenu de leur importance pour définir les caractéristiques principales d’un futur objet (Bonnardel, 2012 ; Choulier, 2008). Le concepteur doit en effet exprimer une idée ou proposer un processus ou la réalisation d’une production, afin de respecter un double critère de nouveauté et d’adaptation au contexte (Bonnardel, 2000, 2006). Le fait de penser et de représenter les objets et les systèmes qui n’existent pas encore mobilise une activité complexe qui a été observée en contextes professionnels (Bonnardel, 2009 ; Choulier, 2008 ; Lebahar, 2007 ; Forest et al., 2005). Aussi, cet ouvrage ouvre des pistes vers d’autres publics qui sont amenés à concevoir des artefacts et des systèmes dans des contextes de formation.frL’activité de conception et sa didactisationType de référence::Parties de livres::Chapitre d'un livre collectif