Ramel, SergeSergeRamelParé, MélanieMélanieParé2018-06-142018-06-142013-05http://hdl.handle.net/20.500.12162/1207Au Québec comme en Suisse, les politiques scolaires ont favorisé ces dernières années une plus grande intégration des élèves à besoins éducatifs particuliers. On constate cependant qu’un grand nombre de ces élèves accumulent des retards au cours de leur scolarité et sont même scolarisés dans des structures spécialisées. Les enseignants titulaires, sur les épaules desquels repose une part importante de la mise en œuvre de l’intégration scolaire, semblent ainsi ne pas savoir comment faire progresser ce type d’élèves. Une étude menée auprès de 138 enseignants québécois de niveau primaire conclut que seul un tiers d’entre eux se dit être en mesure d’adapter ses exigences aux capacités de ces élèves. Ces enseignants utilisent adéquatement le concept de différenciation pédagogique en le distinguant de celui d’adaptation de l’enseignement. Une autre étude, menée auprès de 479 futurs enseignants suisses sur leurs représentations sociales relativement à l’intégration scolaire, montre l’importance de celles-ci dans la réponse qu’ils sont d’accord d’apporter aux besoins particuliers des élèves. La question que nous nous posons conjointement est celle des déterminants expliquant chez les enseignants les raisons de leur adhésion ou non à ajuster leur enseignement aux capacités de leurs élèves. En effet, la formation des enseignants, novices comme experts, a tout intérêt à mieux prendre en compte ces facteurs pour repenser notamment les modalités de cours et de stages.frIntégration scolaire d’élèves en situation de handicap et enjeux pour la formation initiale et continue des enseignantsType de référence::Communications::Communication scientifique non publiée::Communication orale