Durler, HéloïseHéloïseDurler2019-12-192019-12-192019-09-12http://hdl.handle.net/20.500.12162/3565Les institutions éducatives cherchent à développer chez ceux qu’elles forment (les élèves du primaire et du secondaire, les apprentis, les étudiants) les connaissances et les compétences qu’elles estiment, plus ou moins explicitement, nécessaires à l’insertion sur le marché du travail. Basée sur les données récoltées dans deux enquêtes ethnographiques réalisées dans des établissements de Suisse romande – la première menée durant trois ans dans un établissement primaire (Durler, 2015), la seconde, en cours, dans un établissement secondaire – consistant principalement en observations de classe, cette contribution propose d’explorer les liens existant entre les figures de l’élève ou de l’apprenant « idéal » et celle de « l’individu employable », à laquelle les institutions éducatives se réfèrent plus ou moins directement. Plus précisément, à la croisée d’une sociologie dispositionnaliste (Lahire, 2005) et interactionniste (Becker, 2002), notre approche s’intéresse aux pratiques et aux relations que les enseignant.e.s entretiennent avec leurs élèves, et montre que ces relations ont tendance à se structurer autour d’une image du « client idéal » (Becker, 1997/1952). Cette contribution s’attachera à présenter les caractéristiques attendues de l’élève « idéal », en montrant que c’est autour de la notion d’autonomie que les attentes se cristallisent. On envisagera les différentes dimensions de l’autonomie scolaire (en terme de rapport au travail, à l’écrit, au temps et à l’autorité, notamment) pour les mettre en relation avec les nouvelles exigences du marché du travail.frApprendre à travailler de manière autonome : de la construction de l’élève « idéal » à celle de l’individu « employable » Type de référence::Communications::Communication scientifique non publiée::Communication orale