Tadlaoui-Brahmi, AniaAniaTadlaoui-BrahmiRoelens, CamilleCamilleRoelens2024-12-172024-12-172024-10-011375-4459http://hdl.handle.net/20.500.12162/7959Cet article souhaite faire dialoguer les pensées féministes égalitaires et du care et les nouvelles pensées libérales pour interroger le projet consistant à faire de « l’éducation à la citoyenneté numérique » une finalité à poursuivre par l’institution scolaire. Que se passe-t-il lorsque les concepts clés sous-jacents à ce projet sont confrontés aux paradigmes théoriques des auteurices ? Nous nous efforcerons de répondre en analysant les écarts entre les prescrits institutionnels et leurs réalités pratiques : là où l’éducation à la citoyenneté numérique institutionnalisée projette l’exercice d’une autonomie entendue comme indépendance, le rôle des vulnérabilités et capabilités est interrogé, là où s’invite une standardisation des pratiques, des formes situées et désencombrées de citoyenneté sont recherchées, là où des approches technicistes et paternalistes semblent s’imposer, des perspectives plus critiques sont appelées. Enfin, c’est avec l’utopie que les auteurices, non sans quelques divergences, rejoignent leurs voix.frÉduquer à la citoyenneté numérique à l'école : entre révolutions sociales et technologiques, dévolution aux élèves et risque d'involution ?Type de référence::Article dans une revue scientifique