Gagnon, RoxaneRoxaneGagnonGaillard, SaloméSaloméGaillardGilles, VictoriaVictoriaGillesJenni, MaudMaudJenniVizetti, LorenzaLorenzaVizetti2019-12-012019-12-0120180013-113Xhttp://hdl.handle.net/20.500.12162/3462Pourquoi l’improvisation dans la classe de français ? Primo, pour profiter du pouvoir et de la liberté du jeu que ce mode d’expression dramatique autorise. L’improvisation décoince la pratique du théâtre scolaire qui comme le dit Chervel s’inscrit « dans une longue tradition d’altération, de dénaturation et de normalisation » au nom de principes de moralité et de bienséance (2006, 479-480). De l’exercice de récitation, de l’usage livresque, on passe à l’action, au jeu. Du coup, tout est permis ou presque : l’improvisation développe la spontanéité, entendue ici comme une réponse adaptée à une situation nouvelle ou comme un réponse originale à une situation ancienne (Moreno, 1965). Ces situations de jeu instituent un rapport non paralysant à l’erreur linguistique et offrent la possibilité à l’élève de s’exprimer dans diverses variétés de la langue parlée. L’improvisation fournit un espace où « chacun a le droit de parler tout en ayant la responsabilité d’écouter les suggestions des autres et de se mettre au service de ce qui apparait comme la meilleure idée » (Cadieux, 2009, p. 16). L’élève y développe le sens de la répartie ; ce septième sens est toujours utile pour survivre à la famille, au travail, à l’amour et à la société.frDe l’improvisation théâtrale à la didactique du français. Improviser, explorer, apprendreType de référence::Article dans une revue professionnelle