Breithaupt, SandrineSandrineBreithaupt2021-12-122021-12-122021-11http://hdl.handle.net/20.500.12162/5346Cette contribution s’intéresse à une expérience conduite dans une classe d’adolescentes et adolescents d’environ 16 ans, en fin de scolarité obligatoire d’une filière dite générale, c’est-à-dire conduisant à l’apprentissage d’une profession. Dans une visée d’éducation au développement durable, une équipe de professeurs de sciences, engagée dans une lesson study (forme de recherche-action), a collaboré à la mise en œuvre d’un enseignement visant la compréhension du concept d’écosystème. Le choix s’est porté sur la mise en scène d’un débat radiophonique entre des protagonistes se positionnant soit en faveur, soit en défaveur de la présence du loup en Suisse. « Conjuguée à l’expression verbale, la dramatisation ou la mise en scène représentent la forme la plus fréquente et la plus répandue d’activité créatrice chez l’enfant », nous dit Vygotskij, dans Imagination (à paraître, traduit par Leopoldoff Martin, 2021). Dès lors, en quoi la situation contrainte de mise en scène du débat contribue-t-elle à l’appropriation d’outils de la pensée (dans le cas présent, au concept d’écosystème et au langage parlé) ? Les premières analyses des pratiques langagières mènent à penser que la théâtralisation conduit à l’usage d’un langage élaboré (Bernstein, 1975 ; Rochex & Crinon, 2011) sous certaines conditions. Elles questionnent également la nécessité d’un enseignement spécifique de l’oralité (oracy après Littelton & Mercer, 2013). Enfin elles (re)posent la question de l’usage de l’activité théâtrale en tant qu’outil pédagogique pour l’enseignement.frJouer pour parler, jouer pour penserType de référence::Communications::Communication scientifique non publiée::Communication orale