Poretti, MicheleMichelePorettiGuillaume-Gentil, JoanJoanGuillaume-GentilRaymond, ClaudiaClaudiaRaymond2018-12-212018-12-212018-02-15http://hdl.handle.net/20.500.12162/2060Ces dernières années, le profil sociodémographique des personnes qui se forment pour enseigner au secondaire I (obligatoire) et secondaire II (post-obligatoire) à la Haute école pédagogique du canton de Vaud (HEP Vaud) a fortement évolué. L’accroissement de l’âge moyen des enseignant-e-s en formation (actuellement 33,7 ans pour le secondaire I et 35,4 ans pour le secondaire II), s’accompagne d’une plus grande hétérogénéité des situations professionnelles et personnelles (p.ex. activités lucratives, charges de famille) et de l’augmentation des demandes d’aménagement de la formation sur un temps excédant la durée minimale prévue par les plans d’études. Les situations des personnes en aménagement du temps de formation interrogent la pertinence des dispositifs de formation conçus, principalement, en vue d’études présentielles et à plein temps, alternant cours à la HEP Vaud et stages en établissement. Dans quelle mesure les perspectives de ces personnes, situées aux marges des dispositifs, pensées surtout comme des écarts par rapport à une norme (l’étudiant-e qui peut se consacrer pleinement à sa formation), permettent-elles de déclencher des processus d’innovation en matière de formation des enseignants ? Sur la base des résultats de deux sondages réalisés auprès d’étudiant-e-s en aménagement du temps de formation, cette contribution souligne que les dispositifs actuels imposent à de nombreuses personnes, et notamment aux femmes, des contraintes qui mettent à dure épreuve leur capacité de mener à bien leur formation. Elle suggère ainsi la nécessité de repenser l’ensemble des dispositifs de formation, de manière à faire une place équitable à toutes et à tous.frSociologie, sciences de l'éducationType de référence::Communications::Communication scientifique non publiée::Communication orale