Renaud, YvesYvesRenaudHébert, SophieOuvrard, Élise2019-11-302018-08-142019-11-242019-11-302019http://hdl.handle.net/20.500.12162/1556La question qui est la mienne, « comment enseigner la création littéraire à l’école » ne sert qu’à mettre à l’épreuve et à étayer une idée héritée des ateliers d’écriture : il faut mettre au travail. Écrire, écrire, et encore écrire. Or quoi de mieux que de tout garder, pour voir le travail accompli, dans des carnets ? À l’école, « écrire dans un cahier » devient ainsi « écrire dans un carnet » (le carnet devenant le lieu de tous les brouillons possibles). Le recours au carnet, recueil encore vierge des productions futures, doit en faciliter la préservation. Or procéder de cette façon a une incidence sur ce qui est fait — davantage que la façon de rédiger des élèves, c’est le sens même de ce qui est fait qui change, l’enjeu est d’ordre cognitif : on vise le développement d’une posture d’auteur chez l’élève, et on se rend compte qu’on est en même temps en train de dire quelque chose de ce qu’est écrire, de la façon de l’envisager. On découvre que le carnet est un objet très particulier, qui, sans avoir les mêmes spécificités que le carnet d’écrivain (ou d’artiste), est pourtant très différent du cahier d’école.frLe carnet dans l'enseignement de l'écriture littéraire au lycée: spécificités et enjeux didactiquesType de référence::Parties de livres::Chapitre d'un livre collectif