André, BernardBernardAndré2018-04-302018-04-302011http://hdl.handle.net/20.500.12162/789La subjectivation croissante du travail enseignant a de profondes répercussions tant sur la formation des nouveaux enseignants que sur l’évaluation de leur compétence à enseigner. Par subjectivation, nous entendons la sollicitation de la "personne" de l'enseignant, de son histoire, de ses affects, de ses projets, de ses valeurs, pour en citer quelques aspects. Nous tenterons donc, au travers des lignes qui suivent, de contribuer au débat sur la formation et l’évaluation des futurs enseignants, à partir de cette subjectivation que nous circonscrirons au travers de divers travaux permettant une compréhension du travail, qu’il soit enseignant ou autre. Nos réflexions s’enracinent dans deux sources distinctes. D’une part, une recherche sur l’investissement subjectif d’enseignants dans leur travail (André, 2009), d’autre part sur de nombreuses interventions dans la formation de ce qui est appelé dans le canton de Vaud les praticiennes formatrices et praticiens formateurs, qui sont les enseignants accueillant dans leur classe les étudiants se formant à la Haute école pédagogique du canton de Vaud, et participant à leur formation pratique. En particulier, l’animation de séminaires d’analyse de pratiques professionnelles de praticiens formateurs et la lecture de nombreux bilans de formation suivis d’entretiens avec leurs auteurs, ont nourri ces réflexions. Après avoir explicité quelques enjeux de la subjectivation du travail, nous examinerons les conséquences de cette subjectivation pour la formation pratique et l’évaluation des enseignants en formation, en faisant référence, notamment, aux travaux d’Habermas (1987).frEvaluation et travail de la subjectivité dans la formation pratique des enseignantsType de référence::Communications::Communication scientifique non publiée::Communication orale