Didier, JohnJohnDidierLequin, Yves-ClaudeLamard, Pierre2018-12-032018-12-032015979-10-91901-00-0http://hdl.handle.net/20.500.12162/1976Cet article aborde la thématique de la technique et de la démocratie sous l'angle de la culture technique. Nous partons du postulat de Simondon énoncé dans les années 1960 qui fait état d'un culture constituée en sys­tème de défense contre les techniques. La perte d'universalité culturelle ainsi que son cloisonnement en tant que genre avec ses règles et nor­mes fixes, tend à instituer la culture en tant que discipline (Simondon, 1989). Notre approche questionne l'opposition entre la culture et l'objet technique en empruntant un cheminement philosophique, pédagogique et didactique. Pour ce faire, nous proposons de dépasser le constat d'une culture dissociée des fondements démocratiques. Dans le contexte d l'enseignement des disciplines techniques a l'école obligatoire nous observons un carence culturelle sur la technique. Pour dépasser ce constat, nous introduisons un modèle d'analyse fonctionnelle des objets tech­niques qui amène l'élève à développer son autonomie, sa créativité et ses compétences par une approche pragmatique. Le modèle didactique Conception-Réalisation-Socialisation (Didier et Leuba, 2011) implanté dans l'enseignement des activités créatrices et manuelles en Suisse romande par le biais de la formation des enseignants, développe la posture de concepteur/ ingénieur de l'élève. En questionnant la fonc­tion de signe et d'utilité des objets (Deforge, 1989), ce futur citoyen, est amené à comprendre la fonction, l'évolution et le rôle des objets techni­ques d'aujourd'hui et de demain.fractivités créatrices et techniquesTechnologiescience humaines et socialesdidactiqueType de référence::Parties de livres::Chapitre d'un livre collectif