Joinel Alvarez, VanessaVanessaJoinel Alvarez2024-03-262024-03-262023-05http://hdl.handle.net/20.500.12162/7489Cette contribution s’attache à comprendre comment s’organise l’activité de dix enseignant·es en formation au secondaire 1 à la Haute école pédagogique du canton de Vaud (Suisse) lorsqu’ils·elles perçoivent un comportement d’élève qu’ils·elles jugent inapproprié. Plus précisément, l’analyse d’entretiens d’autoconfrontation, dispositif qui combine observation in situ et explicitation du vécu, permet de saisir ce qui fait sens, dans la situation, pour les enseignant·e·s. Ainsi, la nature de leurs interventions face aux comportements inappropriés, leurs préoccupations, leurs émotions, les savoirs mobilisés dans l’action et la manière dont ils·elles évaluent l’efficacité de leurs interventions—en fonction de la réaction de l’élève—sont documentés. Si chaque enseignant·e agit de façon singulière, il est possible de dégager une organisation globale de leur activité. Aussi, nous montrerons que les régulations individuelles sont plus efficaces si les enseignant·e·s prennent en compte des éléments de contexte pour agir. Nous révèlerons également que l’utilisation des punitions est généralement associée à l’expression d’un sentiment d’inefficacité. Enfin, nous présenterons une modalité d’interaction jusqu’ici peu documentée en classe : le double adressage. Dans ces situations, les enseignant·e·s expliquent utiliser l’influence entre pairs pour réguler les comportements, stratégies qu’ils·elles estiment particulièrement efficaces.frOrganisation de l’activité des enseignant·es en formation au secondaire face aux comportements perçus comme inappropriés : Analyse des interactions enseignant·es/élève(s)Type de référence::Communications::Conférence scientifique