André, BernardBernardAndré2018-04-302018-04-302013http://hdl.handle.net/20.500.12162/792Le canton de Vaud a entrepris un grand chantier de réforme scolaire. À cette occasion, nous avons entrepris une étude clinique visant à comprendre comment les acteurs d'un établissement scolaire particulier s'appropriaient un texte prescriptif cadrant un aspect de cette réforme, dans le but d'éclairer les obstacles et les difficultés rencontrées par ces acteurs. À partir des données récoltées, nous mettrons en discussion trois points : • La profession enseignante contraint les acteurs à interagir en permanence dans un contact étroit avec d'autres systèmes d’action et d’intérêts : leurs collègues, les familles des élèves, les autorités scolaires, etc. Cette réalité pose la question du poids relatif des différentes préfigurations et prescriptions modelant l'action de l'enseignant, spécialement lorsque les représentations sont incompatibles. • Un deuxième point est relatif à la dimension symbolique du travail enseignant, et plus largement de tout l'imaginaire que les différents protagonistes attachent à leur métier en particulier, et à l’école en général. Ignorer ces dimensions symboliques, culturelles, identitaires, c'est méconnaître des déterminants fondamentaux de l'agir enseignant, et contribue donc à l'échec des réformes scolaires. • Enfin, nous montrerons que tout projet de réforme qui élude l’importance d’un pilotage négocié permettant de rétablir l’équilibre entre prescription externe et autodétermination contribue au sentiment d'impuissance vécu par les enseignants – et préfigure, par conséquent, l’échec d’une réforme.frLa prescription d'une innovation à l'école : Trois déterminants à une prescription intelligenteType de référence::Communications::Communication scientifique non publiée::Communication orale