L’analyse de textes produits par des élèves du primaire ou du secondaire montre que certaines règles d’accord (accord au sein du groupe nominal et accord sujet-verbe notamment) ont été apprises depuis le primaire et revues régulièrement, mais qu’elles ne sont pas appliquées en situation de production écrite. La mobilisation des règles d’orthographe grammaticale est difficile pour les scripteurs et certaines configurations linguistiques accroissent encore la difficulté.
Dans la présente contribution, nous nous intéressons en particulier à un objet orthographique dont la maitrise s’avère problématique - le rupteur - et justifier en quoi le travail en séquence d’activités peut s’avérer pertinent pour traiter des objets résistants aux démarches traditionnelles basées sur l’étude d’une leçon et sur des exercices visant l’automatisation. Notre réflexion comprend deux dimensions : la première qui est assez générale, porte sur l’articulation entre la production textuelle et l’orthographe pour favoriser le transfert des connaissances en situation d’écriture ; la seconde, plus précise, porte sur un objet orthographique particulièrement complexe.