Lorsque le numérique permet de penser la didactique du français
Auteur(s)
Type
Article dans une revue scientifique
Date de publication
2017
Langue de la référence
Français
Entité HEP
Résumé
Parce que les technologies de l’information et de la communication impliquent des modes d’expression, de communication et d’apprentissages inédits ou auparavant minoritaires, parce qu’elles contribuent à bousculer les frontières auparavant étanches entre les espaces public et privé, la didactique ne peut faire l’économie de penser ces problématiques de manière critique. Espérant éviter le double écueil d’un optimisme béat, ou d’un repli alarmiste, cet article entend analyser les nouvelles relations que ces technologies impriment entre les acteurs de l’éducation ; tant entre l’école et la société, qu’entre ces acteurs et le monde de la recherche en didactique.
Plus que de désigner un ensemble d’outils, le numérique qualifie selon nous un certain mode d’organisation social et une structure relationnelle horizontale et multipolaire. Comment l’école peut-elle maintenir sa tâche spécifique dans cette évolution ? Comment la recherche peut-elle affirmer la nécessité d’une expertise, en cessant d’y voir la légitimation d’un surplomb aujourd’hui anachronique avec la culture contemporaine ?
C’est à la condition d’affronter les risques et les chances du tournant numérique, que l’école et la didactique pourront se prémunir des phénomènes de « disruption », pointés par Bernard Stiegler ; soit la capacité du marché à imposer par la rapidité de ses innovations un tempo face auquel les sphères politiques et éducatives se voient contraintes de s’adapter, sans cesse, avec un temps de retard permanent. Cette transformation est sans doute la condition pour sauvegarder la possibilité même du politique et de l’éducation.
Plus que de désigner un ensemble d’outils, le numérique qualifie selon nous un certain mode d’organisation social et une structure relationnelle horizontale et multipolaire. Comment l’école peut-elle maintenir sa tâche spécifique dans cette évolution ? Comment la recherche peut-elle affirmer la nécessité d’une expertise, en cessant d’y voir la légitimation d’un surplomb aujourd’hui anachronique avec la culture contemporaine ?
C’est à la condition d’affronter les risques et les chances du tournant numérique, que l’école et la didactique pourront se prémunir des phénomènes de « disruption », pointés par Bernard Stiegler ; soit la capacité du marché à imposer par la rapidité de ses innovations un tempo face auquel les sphères politiques et éducatives se voient contraintes de s’adapter, sans cesse, avec un temps de retard permanent. Cette transformation est sans doute la condition pour sauvegarder la possibilité même du politique et de l’éducation.
Titre du périodique
Mention d’édition
Centre d'études et de documentation pour l'enseignement du français (CEDOCEF)
Ville d'édition
Namur
Pays d'édition
Belgique
ISSN
0771-6532
Portée (nationale / internationale)
Internationale
Volume / Tome
91
Pagination
7-22
Public(s) cible(s)
Chercheurs
professionels du domaine
Etudiants
URL(s) non permanente et complémentaire(s)
Fichier(s)![Vignette d'image]()
En cours de chargement...
Nom
Enjeux Lorsque le numérique permet de penser la didactique du français.pdf
Taille
212.16 KB
Format
Adobe PDF
Checksum (MD5)
ceea0637a5dc7f778898eb6b7528a28b